MÉDITATION DU 21 AVRIL 2023
21 AVRIL 2023
Lecture : Genèse
1.20-23
Le texte nous
informe que c’est Dieu qui fit grouiller les animaux marins et voler les
oiseaux. Ceci nous enseigne que tout ce qui est créé ne fonctionne pas sur des
automatismes. Il y a bien des lois naturelles mais celles-ci ne fonctionnent
que parce que le Seigneur les fait continuellement fonctionner.
Paul affirme que c’est
dans le Fils que toute chose subsiste, littéralement tient ensemble. C'est-à-dire que tout ce qui existe se maintient
dans ses fonctions par la sustentation du Fils.
C’est
impressionnant de voir que Dieu a créé des êtres tellement différents les uns
des autres, chacun a ses forces et ses faiblesses, des capacités différentes.
Et toute cette diversité fonctionne dans une complémentarité et une cohésion qui
reflètent la sagesse du Créateur.
L’entrée en scène
d’êtres vivants est marquée par la première mention de la bénédiction de Dieu [Genèse
1.22]. La bénédiction sera aussi prononcée sur l’homme [Genèse 1.28]. Cette
bénédiction est reliée à la multiplication. Dieu créa la première génération de
chaque espèce et donna le mandat de se multiplier. Ainsi, la création œuvre à
son propre développement.
Nous sommes au
jour 5 de la création. Il ne manque que les animaux terrestres et l’homme. Mais
déjà, comme une œuvre d’art, nous avons un aperçu de la beauté de la création.
Les oiseaux nous
enseignent, nous dit Jésus. D’abord, le Seigneur nous dit que nous avons une
bien meilleure valeur que ces créatures volantes, ces oiseaux qui ne peuvent
tomber sans que cela s’inscrive dans la volonté du Père. Il en est d’autant
plus de même pour nous, ses enfants, nous qui valons plus que les moineaux [Matthieu
10.29-31].
De plus, Jésus
nous dit de les regarder [Matthieu 6.26], c'est-à-dire que nous devons les
observer afin de tirer une conclusion. Notre Père céleste prend soin de ces
créatures. Elles sont nourries. Alors, nous qui valons plus que ces oiseaux,
pouvons, à bien plus forte raison, compter sur la providence de Dieu. Notez que
les oiseaux n’attendent pas dans leur nid la livraison de ce que le Père leur
envoie. Ils vont chasser pour se nourrir. La providence de Dieu implique la
responsabilité des créatures.
Père céleste, nous
t’adorons pour ta création qui révèle tes perfections invisibles, ta puissance
éternelle et ta divinité. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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